Audace d’un Domaine
LE DOMAINE TORTOCHOT À GEVREY-CHAMBERTIN :
QUATRE GÉNÉRATIONS, UNE HISTOIRE, UN SAVOIR-FAIRE


L’HISTOIRE DU DOMAINE TORTOCHOT
L’histoire du Domaine commence
au XIXème siècle.

Paul regardait les vignes comme on regarde l’avenir. Maraîcher d’abord, puis vigneron, parce que la vigne appelle toujours ceux qui savent écouter. Suite au phylloxéra, Il achète ses premières parcelles. Un pari sur le temps, sur l’histoire.
Son fils Félix épouse Louise Liébaut, de Morey-Saint-Denis, un nom célèbre en Bourgogne qui a donné son nom à un plant de Pinot Noir. Puis Gabriel naît. Un homme de conviction. Défenseur infatigable des vins de Bourgogne, il bataille à la tête du Syndicat Viticole de Gevrey-Chambertin et de l’INAO, il défend la terre, le métier, la tradition. Il transmet sa passion à ses filles, Chantal et Brigitte.
Aujourd’hui, Chantal Michel Tortochot orchestre le Domaine et veille sur chaque millésime.
Après 15 années dans l’univers stressant du monde des affaires, Chantal ressent l’appel des vignes. À 35 ans, elle passe deux diplômes à l’Université du Vin de Dijon et reprend le domaine familial. L’œnologie, la science des vignes, la patience du vin. Il faut tout moderniser, adapter, anticiper, continuer à faire briller la lumière du Domaine Tortochot.
CULTURE DE LA VIGNE
Depuis 2013, l’ensemble du Domaine est certifié en agriculture biologique (ecocert), en harmonie
avec la terre et le temps.


La nature a son propre rythme. Nous ne la forçons pas, nous l’accompagnons.
La vigne doit apprendre à survivre seule, à puiser sa force dans la terre. Alors, nous préservons nos terroirs. Aucun pesticide, Aucune chimie.
Labours, travail du sol et enherbement temporaire constituent l’alternative au désherbage chimique.
Nous n’apportons au sol que des matières organiques compostées.
La nature nous rend tous nos efforts. Chaque racine plonge un peu plus loin. Chaque grappe absorbe l’histoire du sol. Le vin devient le reflet du temps, du climat de cette terre vivante.

ÉLEVAGE ET VINIFICATION AU DOMAINE TORTOCHOT
Nous avons un cap que nous adaptons chaque jour aux défis
du vivant, aux défis du changement climatique, à ce que chaque
millésime nous propose.

La vendange est une course contre le temps. Il faut choisir le bon moment. Pas trop tôt, pas trop tard. L’équilibre est fragile. Chaque grappe est coupée à la main, portée avec soin. Sur la table de tri, rien ne passe sans contrôle. Nous gardons le meilleur. Quelques rafles également. Elles apportent du minéral, une sapidité.
La vendange est ensuite refroidie en cuves, on la laisse se reposer. Quatre à cinq jours à attendre, à respirer. Puis la fermentation démarre. Naturelle, avec les levures indigènes. Celles qui sont là, sur la peau des raisins, dans l’air de la cave. Rien d’artificiel. Chaque jour, nous surveillons. La densité, l’acidité, l’alcool. L’extraction se fait tout en douceur, principalement par remontage. La chaleur monte, parfois jusqu’à 32, 33 degrés. Le vin sait où il va. Nous récupérons le jus de goutte avant de presser le moût. Doucement. Le jus de goutte, le jus de presse s’assemblent. Ils se complètent, ils se répondent.
Vient le temps de l’élevage en fûts de chêne. 60 à 80 % de fûts neufs pour les Grands Crus, 40 à 50 % pour les Premiers Crus, 10 % pour les Villages. La chauffe est moyenne. Il ne faut pas que le bois prenne le dessus.
Le temps travaille avec nous. Lentement, en silence. Le vin respire dans le bois, il s’arrondit, il se stabilise, il se structure. L’élevage dure 15 à 18 mois, selon les cuvées.
Pendant ce temps, la fermentation malolactique s’opère, doucement et naturellement. L’acidité baisse, les arômes évoluent. Une transformation subtile. Nous ne collons pas, nous ne filtrons pas. Juste laisser le vin parler.


La mise en bouteille est l’aboutissement d’une année de travail.
Chaque flacon enferme la terre, le climat, la main de notre Domaine. Une empreinte du temps, capturée, prête à être dévoilée.
